L’uchi ne peut être fortuit
En kendo un uchi n’est pas fortuit ; je prétends qu’il doit nécessairement être construit. C’est pour cela que j’attache beaucoup d’importance à la cohérence [c-à-d, des actions ou datotsu sensés, adaptés à la situation] qui doit être recherchée dans le keiko. Construire cette cohérence qui permet d’attaquer est bien connu, mais frapper sans préparer (seme ru) est du gaspillage qui exclut tout efficacité du coup. Parvenu à un haut-grade, il est évidement fondamental de gagner sous l’égide du kokoro. En déstabilisant les velléités d’aite par l’initiative, en me postant en meilleure situation qui lui je me crée l’occasion du datotsu. Bref, par la force de ma volonté (Ki) je fais naître chez aite « les quatre écueils » : surprise, inquiétude, doute, hésitation, qui le mènent à l’erreur (ouverture), instant dont je profite pour frapper.