Le KIAI
Le KIAI… ah ce kiaï !, utilisé mais souvent mal compris par les débutants ; pudeur ? Crainte du ridicule ? Difficulté à se libérer de certains carcans ?
Toujours est-il que beaucoup peinent à s’extérioriser. Tant et tant de choses ont été écrites sur le sujet que j’ai quelques réticences à revenir dessus, je dirais simplement, qu’il faut expliquer aux débutants, qu’ils doivent prendre la mesure de leur propre kiaï, celui-ci les aidera à mieux se connaître (connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et ses dieux), à extérioriser des énergies qu’ils possèdent et qu’ils ne soupçonnent pas.
Le kiaï n’est pas un habillage, il doit venir du plus profond de nous-même (pour simplifier nous dirons du ventre), il ne doit pas gaspiller notre énergie, c’est au contraire l’inverse: nous devons y puiser courage et force.
Mon seul conseil (je laisse les autres à nos senseï), il doit TOUJOURS aller vers le haut, vers les cimes, et non descendre vers l’abîme, le dernier men de kirikaeshi doit monter vers le ciel et non s’écrouler vers le plancher !
Alors, compagnons d’arme, faites-vous violence et aux prochains entraînements rugissez et éveillez le félin qui est en vous.