Ma mère pensait que le kendo me rendrait meilleur
Je voudrais vous parler un peu de mon histoire personnelle pour vous expliquer ce que le kendo représente pour moi, et ce qui m’attire dans cette discipline. Il y a eu des moments où je ne perdais pas le moindre instant pour faire du kendo, d’autres où j’ai fait des pauses nécessaires et d’autres encore où j’aurais voulu m’entraîner mais où j’étais dans l’impossibilité de le faire. J’aime le kendo et je n’ai donc jamais envisagé d’arrêter. On explique souvent que c’est la continuité qui forge la force. Je pense que c’est vrai et je suis heureux d’avoir poursuivi dans cette voie. Je suis reconnaissant pour tout ce j’ai appris par le biais du kendo.
Si ma mémoire est bonne, j’ai commencé le kendo pendant les vacances d’été lors de ma quatrième année à l’école primaire. Je détestais l’école et je n’étais bon à rien d’autre qu’à chahuter. Je n’étais d’ailleurs pas très apprécié dans le quartier. Un jour, ma mère m’a amené avec quelques autres compères de ma trempe dans un parc et nous a donné un shinai. « Un professeur va venir vous apprendre le kendo à partir de demain; entraînez-vous bien! » nous dit-elle. Le kendo est entré dans ma vie parce que ma mère pensait que cela me rendrait meilleur.