Le keiko famillial du jour de l’An
J’ai trois enfants. Mon fils aîné est enseignant dans la préfecture de Saitama. Mon fils cadet est officier de police dans la préfecture de Chiba et a participé pour la deuxième fois l’an dernier aux championnats nationaux. Ma fille, la petite dernière, va rejoindre la police métropolitaine de Tokyo cette année. Je n’ai jamais forcé mes enfants à faire du kendo. Ils ont tous commencé à pratiquer à leur demande. Ils ont été initiés à l’école de budo du centre Nippon Budokan.
C’est devenu une tradition dans la famille Makita d’aller s’entraîner tous ensemble le soir du réveillon. Nous formons tous les quatre une équipe et ma femme est préposée au caméscope. Après l’entraînement vers 2h du matin le jour de l’An, nous mangeons des toshikoshi-soba (plat traditionnel de nouilles du Nouvel An). Ma femme nous demande alors: Comment fut l’entraînement aujourd’hui? C’est le signal marquant le début du hanseikai, une session d’évocation de souvenirs et d’analyse des performances de chacun. En général ça commence toujours par le fait de savoir si nous avons réussi à frapper notre adversaire et ça se termine toujours par « c’était papa le meilleur« . C’est ainsi que nous finissons une année pour en commencer une nouvelle dans la famille Makita. Finalement ce qui m’attire aujourd’hui dans le kendo c’est la présence de mes étudiants et la possibilité de m’entraîner avec ma famille.