Le supplément d’âme
Nous connaissons « ce supplément d’âme » qui caractérise ce petit quelque chose qui fait la différence, et qui provient du tréfonds de l’être. C’est ce que possèdent les grands artistes et qu’ils restituent dans leurs œuvres. Il en est de même dans nos frappes, disons donc pour paraphraser « ce supplément d’uchi ».
Mais comment cela s’obtient-il ? Pour les artistes nous savons que le don n’arrive qu’après le travail, ce sont des milliers d’heures passées derrière un instrument, un chevalet, une boule de glaise, une page blanche, qui ont magnifié leurs œuvres.
Pour nous aussi c’est le travail, le dépassement physique de soi-même. Sur chacun de nos exercices livrez-vous à 100 %, comme si c’était la fin du cours et que vous y mettiez tout ce qu’il vous reste comme force. Bien sûr, au début, vous serez plus rapidement fatigué, mais à la longue vous repousserez vos limites, ne calculez pas. Quand avec votre partenaire vous avez fini vos exercices avant les autres parce qu’il y en a qui lambinent, reprenez une série avec lui jusqu’à ce que les lambins aient terminés !